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Avant que vous ne lisiez, sachez que je n'y connais pas grand chose en procès et législation américaine ^^. Mais je me suis bien amusée à inventer :P.
Bonne lecture et n'oubliez pas de laissez une trace de votre passage dans les commentaires :D.
Le procès de Jane
Jane se préparait pour son audience, elle était autorisée à rentrer chez elle pour la journée. Les retrouvailles avec Maura ne furent que formelles. Aucune des deux femmes ne voulait précipiter les choses avant la sentence, elles ne s’en tenaient qu’à des échanges amicaux. Maitre Carrus briffa la policière pour sa défense, il lui parla de la dent, ainsi que des vidéos retrouvées.
Bientôt l’ouverture du procès eut lieu, beaucoup trop tôt au goût de Jane qui tenta vainement de lisser son tailleur noir. Le visage peu maquillé, les couleurs sombres, ainsi qu’aucune marque distinctive, voilà les conseils de son avocat. Selon lui, et Maura l’avait confirmé, les jurés pouvaient mieux s’identifier à une personne lambda sans personnalité apparente qu’à une personne qui affichait ses opinons et sa personnalité comme bouclier.
« C’est un peu comme pour vendre un appartement, expliqua Maura. Moins il y a de détails personnel, plus facilement le client peut se voir dans le dit appartement, finit-elle tout sourire. Et à cela, Jane avait répondu à Maura par une grimace d’incompréhension avant de changer de sujet. »
Maître Carrus représentait Jane et Maitre Andre représentait l’accusation. Le jury était composé de douze personnes, des hommes et des femmes ordinaires qui avaient choix de l’avenir de la policière à la fin de ce procès.
Angela, Franckie, Tommy, Frost, Korsak, Cavanaught et Maura était placée au premier rang du côté gauche. Casey qui était retourné en Afghanistan n’avait pu venir. Et Johanna Torres, et les amis et la famille de Peter Torres étaient placés du côté droite. Le procès avait aussi son aspect public, et pour cela, quelques journalistes étaient présents, sans aucune caméra ou appareil photo cependant, ils étaient munis de simples carnets de notes.
- J’annonce l’ouverture de la séance. Jane Clémentine Rizzoli veuillez-vous levez, annonça la juge du haut de son estrade, la policière s’exécuta à sa demande. Jane Clémentine Rizzoli, vous êtes accusée de meurtre au second degré sur la personne de Peter Torres, que plaidez-vous ?
Maitre Carrus s’avança vers la juge et annonça ;
- Nous plaidons la légitime défense.
- Très bien, acquiesça la juge. Madame Rizzoli, levez la main droite et dîtes « Je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité devant cette cours ».
- « Je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité devant cette cours », annonça la jeune femme en levant la main appropriée.
- Bien, Maitre Andre, l’avocat de l’accusation à vous de commencer, finit-elle.
- Bien, commença l’avocat de l’accusation. Madame Rizzoli, vous avez tiré à trois reprises sur la personne de Peter Torres, déclara-il.
- Oui, avoua Jane.
- Et vous êtes entrée par effraction chez la victime, continua-t-il. Sans aucune preuve que Peter Torres était bien le tueur que vous recherchiez, accabla l’avocat. Vous avez fait irruption chez un homme innocent et l’avez abattu de trois balles, accusa-t-il.
- Objection votre honneur, coupa l’avocat de la défense. Nous avons des preuves accablantes qui montrent que Peter Torres était un tueur en série, ajouta-il.
- Objection retenue.
- Très bien, donc je reformule. Vous avez fait irruption chez Peter Torres sans aucune preuve contre lui, et vous l’avez abattu.
L’avocat de l’accusation ne trouvant plus d’autre argument la juge déclara :
- Maître Andre, vous avez terminez ? l’intéressé acquiesça. Maitre Carrus avocat de la défense c’est à vous, déclara-t-elle.
- Merci votre honneur, commença l’avocat. Madame Rizzoli, vous êtes lieutenant criminelle au commissariat de Boston, c’est bien ça ?
- Objection !
- Objection rejetée, Madame Rizzoli, répondez à la question.
- Oui, répondit la policière.
- Vous aviez en charge l’affaire qui est devenue publique du tueur en série surnommé par les médias « L’arracheur ».
- C’est exact, affirma Jane.
- Et le médecin légiste en chef Maura Isles a disparu alors que vous étiez dans un bar en train d’interroger des témoins sur la disparition de Mélinda From ?
- Oui.
- Il était donc logique de suspecter Peter Torres qui était barman dans ce même bar lors de la disparition de Mélinda From, déclara Carrus. Peter Torres était aussi présent dans les bars où ont disparu Katrine Perman et Clémence Marm, révéla-t-il. Ces trois jeunes femmes ont été retrouvées mortes deux mois après leurs disparitions, annonça-t-il. De plus, la question d’effraction est à exclure car Madame Rizzoli qui était alors le lieutenant Rizzoli est entrée que dans l’abri antiatomique à l’extérieur de la demeure de Monsieur Torres. Cela exclut donc l’effraction aux charges retenues contre ma cliente, affirma-t-il.
L’avocat de la défense ayant terminé son laïus alla se rassoir, laissant l’accusation revenir à la charge :
- Bien, acquiesça-t-il. Excluons l’effraction si cela vous chante, sourit l’avocat. Votre honneur, je souhaiterais faire appel à mon premier témoin : Johanna Torres, énonça-t-il.
La juge acquiesça et la sœur du tueur en série présumé se leva s’installa à la barre.
- Madame Torres, vous êtes sous serment, expliqua la juge. Veuillez lever la main droite et dîtes « je le jure », continua-t-elle, la jeune femme au visage blême s’exécuta.
- Vous êtes Johanna Torres, la sœur de Peter Torres, commença Maitre Andre.
- Oui, affirma la jeune femme.
- Madame Rizzoli s’est présentée chez vous, commença-t-il. Pour quelle raison ? demanda-t-il.
- Elle est venue pour me parler de Mélinda From, nous étions amies et elle et le lieutenant Frost voulait savoir s’il y avait un homme dans son entourage qui aurait pu … avec qui elle avait des problèmes, hésita la jeune femme.
- A cela, que lui avez-vous répondu ? demanda l’avocat.
- Je lui ai expliqué que Mélinda était célibataire et heureuse de l’être, qu’il y avait des hommes qui la draguaient quand on sortait. Mais aucun d’eux ne franchissaient les limites, raconta la jeune femme.
- Objection, scanda Maitre Carrus. Cela n’a rien avoir avec ce procès.
- Attendez, je ne fais que vous mettre le contexte en place, expliqua l’avocat à la juge.
- Très bien, continuez Maitre André, accorda-t-elle.
- Madame Torres, que s’est-il passé ensuite ? demanda l’avocat au témoin.
- Le lieut… Madame Rizzoli, a vu une photo de mon frère et l’a regardé étrangement avant de me demander qui c’était, expliqua Johanna.
- Très bien, merci, dit simplement l’avocat en autorisant la jeune femme à se rassoir à sa place. Donc Madame Rizzoli à simplement vu une photo chez Madame Torres. Et elle en a conclu que c’était Peter Torres, avec une simple photo ! accabla-t-il.
- J’ai vu cet homme … commença Jane pour s’expliquer.
- Vous n’avez pas la parole Madame Rizzoli, coupa la juge en frappant son marteau sur son extrade. Vous avez fini ? demanda-t-elle à l’avocat qui s’asseyait.
- Oui votre honneur.
- D’accord, acquiesça-il. Mais vous savez que ma cliente a reconnu sur cette photo le barman qui était avec le Docteur Maura Isles avant qu’elle ne disparaisse ? s’exclama Maitre Carrus vainqueur. De plus avec la pièce à conviction numéro 3, ajouta l’avocat en avançant un sachet qui contenant une dent vers les jurés. Cette dent appartient à Mélinda From, expliqua-t-il. La première victime de « L’arracheur », tueur en série ainsi surnommé parce qu’il arrachait les dents de ses victimes, exposa l’avocat. Maintenant je souhaiterais appeler à la barre le docteur Maura Isles comme témoin de la défense, ajouta-t-il.
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