Episode 3 : Partie 20

Bonjour ! Bonjour ! Comme promis voici la partie 20, beaucoup plus léger que les précédente. Je vous laisse en profiter, Bisous et bonne lecture (n'hésitez pas à laisser une trace de votre passage dans les commentaires.

Le début d’une histoire, de deux histoires

Jane s’était rapidement habituée à la chambre de Maura, elle s’était aussi habituée à ce que son vieux pyjama ne soit plus le bienvenu dans cette chambre. Plus d’une semaine s’était écoulée depuis son procès, depuis le début de sa relation avec Maura. Elle se doutait que sa mère était au courant, mais elle ne lui en avait pas parlé. Même lors des dîners où celle-ci s’était invitée. Ce qui empêchait les deux femmes de profiter l’une de l’autre, au grand désespoir de la policière.

Mais aujourd’hui, les deux femmes reprenaient leurs postes. Elles s’étaient décidées à taire leur relation. Jane espérait que sa mère avait eu le même tact qu’elles.

Le réveil sonna, Jane qui était la première levée, se précipita dans la salle de bain avant qu’elle ne soit monopolisée par son amante.

Lorsqu’elle sortit, Maura était en train de préparer le petit déjeuner, silencieusement elle se glissa derrière elle, et l’embrassa. Elles s’acclimataient rapidement à leurs nouvelles habitudes, Maura s’écarta légèrement de la policière le regard pétillant et un sourire fixé sur son visage.

• Ca y est, tu as fini ? demanda la légiste en attrapant entre ses dents la lèvre inférieure de la détective. Pourquoi tu n’as pas voulu qu’on prenne cette douche ensemble ? se plaignit-elle avant de l’embrasser.
• Parce que, commença Jane. Sinon, on aurait été en retard pour le travail, justifia la policière, Maura roula des yeux d’un air dubitatif. Oui, tu m’auras mise en retard parce que j’aurais été incapable de me contrôler, argumenta-t-elle en s’éloignant pour ne pas craquer. Donc, tu peux aller de doucher maintenant Maur’, sourit la policière.

• Tu ne perds rien pour attendre, lâcha la légiste en passant frôlant son amie d’une démarche féline.​

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Une heure plus tard, les deux femmes étaient prêtes pour leurs journées de travail. Elles s’étaient mises d’accord afin que chacune prenne sa voiture pour aller au poste. Jane entra la première dans le commissariat, puis quelques minutes plus tard, Maura arriva à son tour.

Rizzoli arriva les bras chargés de trois cafés dans les bureaux et fut saluée par ses collègues, quelques-uns qui n’étaient pas venus à la petite « fête » improvisée à l’issus de son procès, s’approchèrent de la policière pour la féliciter.

Une fois les embrassades terminées, Jane retrouva Korsak et Frost à leurs bureaux, qui pendant l’absence de Jane faisaient équipe.

• Je vois que tu n’as pas perdu tes bonnes habitudes, souligna le plus âgé des deux hommes, en voyant que Jane était pas arrivées les mains vides.
• Oui, sourit la policières en déposant les cafés qu’elle avait en mains sur les bureaux de ses amis. Enfin, je sais surtout que tu es crochon quand tu n’as pas ton café dès le matin, à l’attention du vieil homme.
• Ah, l’interrompit Frost. Je crois que tu dois confondre avec toi, taquina-t-il en attrapant son gobelet.
• Mouai, ça doit être ça, rétorqua la détective en grimaçant. Qu’est-ce qu’on a ? demanda-t-elle.
• Homme blanc, la quarantaine, il a été retrouvé empoissonné à son domicile très tôt dans la matinée, exposa Frost. Franckie est sur l’affaire aussi, intervient-il. Il est à morgue. Le docteur Chang a fait les premières analyses, rajouta-t-il en sous-entendu, alors que Korsak pouffait.
• Qu’est-ce qu’il y a ?, demanda-t-elle perplexe devant l’attitude des deux hommes.
• Non, rien de particulier, répondit Frost. On remarque juste que les Rizzoli et les légistes s’entendent bien ces derniers temps, ajouta-t-il en lançant un clin d’œil à Jane.
• Que ? Quoi ? bafouilla la détective.
• Vas à la morgue et tu verras par toi-même, étaya Korsak avec un sourire.

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Jane toujours abasourdit par la réflexion de Barry arriva dans l’ascenseur pour descendre à la morgue. Que voulait-il dire par « les Rizzoli et les légistes s’entendent bien ces derniers temps. » Avait-il lui aussi remarqué la relation naissante entre Maura et elle ? Et en quoi cela avait un rapport avec Susie et Franckie ? Eux aussi formaient un couple ? s’interrogea-t-elle. Avec Maura, elles formaient un couple, non ? Ses pensées furent interrompues lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.

Elle pénétra dans la morgue, le docteur Chang et Franckie discutaient de l’affaire, son frère dévorait des yeux la légiste. Et Jane sut de quoi parlaient Frost et Korsak. Et les deux tourtereaux n’étaient pas discrets. Elle aperçut Maura dans le fond qui relisait les notes de son assistante, elle s’approcha de son amie et chuchota :

• Il faudrait être aveugle pour ne pas voir ce qu’il se passe entre ces deux-là.

Maura sursauta car elle n’avait pas vu Jane arrivée, elle regarda « ces deux-là » et lança un regard incompris à Jane.

• Maur’ ne me dit pas que tu ne vois pas ?
• Et qu’est-ce qu’il faudrait que je vois exactement ?
• Franckie et Susie, tous les deux … insista Jane. Et ils ne sont pas discrets, ajouta la policière. Enfin, je ne devrais rien dire parce que nous non plus, souffla la détective penaude.
• Quoi ? s’étonna Maura. Que veux-tu dire ? demanda-t-elle en attirant la policière à l’abri des regards de Franckie et Susie.
• Bah, oui ils sont ensembles, ça se voit non ? précisa Jane d’un geste de la main vers son frère et l’assistante de Maura.
• Non, enfin oui, mais pas ça, bredouilla la légiste. Comment ça on n’est pas discrètes ? s’inquiéta Maura.
• Je pense que m’a mère est au courant, dévoila la policière, devant le regard paniquée de la légiste. Ainsi que Frost et Korsak, avoua-t-elle alors que les yeux de Maura s’agrandissaient.
• Que ? Quoi ? Comment ? balbutia Maura.
• Je ne sais pas, mais vu les sous-entendu qu’ils m’ont fait comprendre. Je suis certaine qu’ils se doutent de quelque chose, chuchota Jane. Mais, ne t’inquiètes pas pour le moment, on ne leur dit rien, et je n’ai pas relevé leur sous-entendu. On a qu’à les ignorer pour l’instant.
• Ignorer ta mère, Korsak et Frost ? s’inquiéta Maura.
• Ignorer leurs sous-entendus, rectifia Jane avant de l’embrasser.

Lorsque Jane se détacha de son amante et qu’elle ouvrit les yeux, elle vit Franckie qui les regardait.

• Bonjour Jane, salua-t-il. Maura, ajouta-t-il d’un signe de tête.

Maura acquiesça avant de virer au rouge et s’éloigna de Jane et de son frère.

• Ce n’est pas tout ça mais j’ai du travail, dit-elle pour se sauver.

Franckie regardait se sœur, un sourire en coins tandis que celle si l’observait inquiète.

• Je savais que vous vous en rendriez compte un jour, dit soudainement Franckie.
• Que ? Quoi ?
• Tu crois vraiment que ça ne se voyait pas ? s’étonna-il devant l’air incrédule de sa sœur. Non, mais sérieusement Jane, on en était à faire des paris avec Korsak, Frost, Tommy et même maman, rigola-t-il. Enfin avant l’affaire Torres, ajouta-t-il inquiet.

Choquée, Jane articula :

• Si tu dis à maman ou à qui que ce soit pour Maura et moi, je raconte tous à maman pour Susie et toi, menaça-t-elle.

Comments

[.9]

Suzzie et Frankie . Les Rizzoli et les légistes. J adore.