Episode 3 : Partie 21 (fin de l'épisode 3)

Publié par Moi sur 19 Février 2015, 08:00am

Catégories : #Episode 3

Houlàlà, je viens de voir que ma programmation n'a pas fonctionné ... :'(

Et oui, comme prévu la fin de l'épisode 3 ! Je vous souhaite une bonne lecture en espérant que cette partie soit aussi à la hauteur de votre attente ! :D

Vous avez vu l'épisode 13 aujourd'hui ? RI revient ! mais je suis un peu déçu de la tournure des événement. Je trouve ça un peu trop facile à goût. Retrouver Jane si tôt, la réaction de Maura (enfin genre je te fais la gueule 2sec après on se réconcilié). J'aurais préférer qu'elle lui face la gueule un peu plus longtemps qu'un épisode x). (après l'enquête en vrai je m'en fou un peu bcp lol)

Cauchemars, rêves et réalité

L’affaire qu’elles avaient épluchée toute la semaine, s’était finalement révélée comme étant un suicide. Le soir même, exténuées, les deux femmes s’étaient écroulées sur leur lit, et s’étaient rapidement endormies.

L’index de Maura tournait autour d’une des cicatrices de Jane qui se trouvait sous son sein droit. Venant de sortir de son sommeil la légiste réfléchissait bien qu’encore fatiguée.

Tu te définirais comme homosexuelle ? demanda-t-elle soudainement en sortant de ses pensées lorsqu’elle vit que la policière ne dormait plus.
Toi, tu sais accueillir quelqu’un qui vient de se réveiller, ironisa la policière en baillant.
Non, je suis sérieuse Jane, répliqua Maura légèrement agacée. Je veux dire, continua-t-elle. Je n’ai jamais eu de relation autre que physique ou amical avec une femme, expliqua la légiste en se redressant pour s’accouder sur le côté. En même temps, je pense qu’avec les hommes, c’était pareil, réalisa-t-elle.
Maur’, l’interrompit Jane en approchant une de ses mains de son amie.
Je viens de réaliser que je n’ai eu aucune relation sérieuse avec quiconque, révéla la légiste.
Maur’, coupa la policière. Je ne me définis pas comme homosexuelle, commença-t-elle sous le regard inquiet de son amante. Je ne me définis pas non plus comme hétérosexuelle, ajouta-t-elle. Je suis juste une personne qui est tombée amoureuse d’une autre personne, avoua la détective avant de l’embrasser.
Jane, où est-ce que ça va nous mener ? s’inquiéta Maura, n’entendant pas de réponse, la légiste se tourna vers Jane. Je sais que tu ne dors pas, Jane, l’avertit-elle en voyant les paupières fermées de son amante. Jane !
On peut en reparler à un autre moment ? Il est 3h00 du mat’ Maur’ ! se plaignit la policière.
Mhh, réfléchit-elle. D’accord, accorda Maura. Mais je peux te poser une question ?
Quoi ? s’impatienta Jane épuisée.
Je connais toute tes blessures, enfin tes cicatrices, commença-t-elle en accentuant le trace de son index. Mais celle-ci, d’où vient-elle ?, demanda-t-elle en montrant la cicatrice qu’elle touchait depuis le début de leur conversation.

Jane ne répondit pas tout de suite, elle savait de quoi parlait son amie. C’était la seule cicatrice qu’elle arborait qui n’était pas liée à son travail, au « Chirurgien » ou une autre affaire. Honteuse, elle n’avait pas pu avouer à Casey, Dean, ou ses autres amants la provenance réelle de celle-ci. Personne ne le savait, sa famille ignorait même jusqu’à l’existence de cette cicatrice. Elle pensa d’abord à mentir, mais elle se ravisa. Maura n’était pas seulement la personne avec qui elle partageait une relation charnelle, elle était aussi, enfin d’abord, sa meilleure amie. Et entre meilleures amies, on partage tous, les meilleurs comme les pires souvenirs non ?

Jane ? s’inquiéta Maura en voyant que sa question l’avait perturbé. Ça va ? demanda-t-elle. Si tu ne veux pas me le dire, ce n’est …
J’étais jeune, l’interrompit-elle. J’étais jeune, et stupide, reprit-elle honteuse. C’était vers la fin du lycée, le 8 mars de ma dernière année, précisa-t-elle alors que les phalanges de ses mains se crispaient. Avec quelques amis de l’époque on avait fait une petite « fête ». C’était chez Marc Phil, continua-t-elle.
Je ne me rappel pas d’un Marc lors de la réunion des … .
Il est en prison maintenant, précisa la policière contractée. A l’époque c’était un petit dealeur. Et j’étais une de ses clientes, avoua-t-elle embarrassée.
Tu te droguais ? s’étonna Maura.
L’ecstasy, était la nouvelle drogue du moment, expliqua- J ane. Pour les rêves c’était la substance idéale, ajouta-t-elle avec un sourire ironique. Mais ce jour-là, je n’avais pas d’argent, et Marc ne fait jamais de crédit, exposa la jeune à l’allure de jeune fille à ces mots. Il m’a proposé que je le paie en nature, lâcha-t-elle sous le regard horrifié de la légiste. J’étais jeune, justifia-t-elle. Jeune et stupide, renchérit-elle. Je voulais simplement ma dose pour passer une « bonne » soirée, donc j’ai accepté, confessa-t-elle, les yeux fermés et les poings serrés. Mais ce que je ne savais pas, c’était que les fantasmes de Marc étaient beaucoup trop malsains pour moi. Il voulait me faire des choses que je n’oserais même pas te décrire, continua la policière alors que Maura lui caressait doucement les cheveux pour l’apaiser. Quand il a commencé, je me suis débattue, je me suis tournée vers lui, décrit-elle. Je n’avais pas vu qu’il avait un couteau, il m’a poignardé là, précisa-t-elle en indiquant la cicatrice en question. Je me suis enfuie, j’ai été aux urgences en leur disant qu’on m’avait poignardé pour me voler, débita Jane. On m’a interrogé sur mon agresseur, mais jamais je ne leur ai parlé de Marc, ni de sa proposition de payer ma drogue en nature, lâcha Jane les larmes aux yeux. Pourquoi je n’ai rien dit ? s’en voulut-elle.
Jane, souffla Maura attristée. C’est … .
Trois jours plus tard, ils ont retrouvé une jeune fille, Julia Rex, coupa la policière. Cette fille à elle aussi payé en nature Marc. Mais elle, elle ne sait pas enfuit. Elle, elle a tous subit. Et elle en est morte ! s’exclama Jane refusant le réconfort de son amante. Si j’en avais parlé, elle ne serait pas morte, si j’avais assumé que je me droguais elle … sanglota Jane. Elle est morte à cause de m… .
Jane, coupa Maura en secouant la policière. Ce n’est pas de ta faute, insista la légiste. Tu ne pouvais pas savoir … .
Et ma mère qui ne sait rien de tout ça, culpabilisa Jane. Elle ne sait pas pourquoi je suis devenue flic, elle ne le saura jamais.
Jane ! reprit Maura en forçant la policière à la regarder. Ecoute moi, ce n’est pas parce que cette histoire t’as orienté vers ce métier que c’est pour ça que tous les jours tu le fais. Ta mère sait très bien pourquoi tu es flic, insista la légiste. Tu ne le fais pas parce que tu y es obligée, Jane. Et tu le sais très bien.
Oui, Maur’, je suis flic parce que j’aime bien attrapé les méchants comme Marc, sourit-elle.

Jane souriait tristement, elle n’avait parlé à personne l’intégralité de cette histoire. Elle ne voulait pas que les personnes qu’elle aime la voient différemment. Mais là, elle venait de tout déballer à Maura. Et cette dernière était en train de la réconforter, en la tenant fermement dans une étreinte qu’elle ne voulait plus lâcher.

Merci, Maur’, souffla Jane à l’oreille de son amante avant de s’endormir.

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L’accident, le pick up bleu, elle le revit. Elle savait qui il était. Mais pourquoi ? Que lui voulait-il ? Pourquoi ? Joe Friday qui ne voulait plus bouger quand elle l’avait vu près de chez elle. Casey qui lui demandait ce qu’il se passait. Comment elle allait. Elle avait pris sa voiture pour aller voir Frost ou Korsak. Pour les prévenir qu’IL était dans le pick up qui l’avait enlevé. Mais IL l’a suivait de près de trop près. Puis soudain plus rien. Juste le bruit strident du klaxon de sa voiture, la fumée, elle sortait et Casey l’avait secouru. Comment était-ce possible ? L’un si attentionné et généreux, l’autre si … . Comment Jane avait pu le choisir ?

Maura se réveilla en sursaut la sueur collant sa peau nue sur les draps. Elle se redressa et souffla tétanisée :