/image%2F0631176%2F201306%2Fob_a9a2d6b4b3c36592c34585317f3c0916_ri.jpg)
Merci à 39night, Addi33, mili, crikette, milles et une nuit, sarah, Bloguers, Fever, night, Eddy, et Rizzles67 pour tous vos commentaires durant ce mois de mai. Ils me motivent à continuer cette fanfiction. Enfin du moins ils me motivent à continuer de la publier sur ce blog.
Bref, trêve de blabla, je vous présentes la partie 11 de l'épisode 3.
Bonne (j'espères) lecture :)
106 Sylver Moon
Korsak avait abandonné Frost derrière lui, et était ensuite sorti des bureaux de la criminelle. Il s’était retrouvé nez à nez avec un Francky désemparé. N’échangeant que quelques formalités, avant que le vieil homme décide d’emmener le jeune frère de son ancienne coéquipière aux 106 Sylver Moon. Une fois le document qui leur permettait l’accès à la boite postale les deux policiers partirent vers leur destination.
- C’est donc la boîte postale que Jane m’avait parlé avant qu’on ne retrouve Maura, intervint le plus jeune des policiers.
Pour toute réponse, Korsak opina du chef les yeux rivés sur la route. Francky accepta l’absence d’échange avec le vieil homme à ses côtés, considérant la situation. Il avait passé le début de la nuit au côté de sa mère qui était dans tous ses états après avoir su que Jane était transférée à Boston West. Lorsqu’Angela avait été appelée au milieu de la nuit par l’hôpital, il était reparti au commissariat après avoir pris des nouvelles de la légiste.
- Maura a été hospitalisé, annonça soudainement le plus jeune des policiers sans vraiment réfléchir à ce qu’il disait.
- Quoi ? s’étonna le vieil homme. Comment ça ? s’inquiéta-t-il.
- Elle a eu un léger accident de voiture hier soir, développa Francky. Un accident sans gravité, s’empressa-t-il de rajouter. Jane ne nous le pardonnerait jamais s’il arrivait quelques choses à Maura alors qu’elle se trouve derrière les barreaux, expliqua le jeune policier après avoir croisé le regard étonné de Korsak.
Ce dernier hocha de la tête en signe d’approbation, et le reste du trajet se fit en silence. Francky fixait sans cesse le papier qui leurs permettait l’accès à la boite postale de Torres, comme s’il avait peur que le document disparaisse soudainement.
- C’est ici ! annonça Korsak en se serrant sur le bas-côté. N’oublies pas le mandat, dit-il en claquant la porte après avoir éteint le moteur.
Francky attrapa la fameuse feuille et sortit du véhicule avant de suivre l’autre policier. Ils entrèrent et se dirigèrent vers l’accueil. Korsak sortit sa plaque de sa poche et la posa sur le guichet d’accueil. Le jeune homme qui leurs faisait face devient pâle et bégaya :
- Je … je … vais chercher mon … mon … supérieur … et il s’éclipsa dans l’arrière salle.
Les deux policiers échangèrent un regard étonné en voyant la réaction du jeune homme. Ce dernier ne tarda pas à réapparaître avec sur ses talons un homme d’âge mur.
- Encore la police ! s’exclama ce dernier. J’ai déjà dit à vos collègues que vous ne pourriez pas ouvrir une boite sans un mandat !
- Justement le voici, déclara le jeune policier en laissant tomber le papier sur le guichet devant les yeux écarquillé du directeur. La boite numéro 106.
- Bien, déglutit l’homme. D’accord, … alors suivez-moi, finit-il par dire.
Les deux policiers suivirent l’homme qui leur montrait le chemin, ils longèrent un nombre incalculable de boîtes, et le directeur s’arrêta soudainement devant l’une d’elle. Il sortit un trousseau de clef de sa veste et ouvrir la boite numéro 106. Il se retourna vers Korsak et Francky :
- Je vous laisse, dit-t-il simplement avant de tourner les talons et de s’éloigner des deux hommes.
Francky interrogea Korsak du regard et pour toute réponse celui-ci haussa des épaules avant de porter son attention sur la boite ouverte devant eux.
- Des lettres, des cartes postales, la plus part venant d’une certaine Johannes Torres, remarqua le plus âgé des deux hommes en fouillant.
- C’est la sœur de Torres, expliqua Francky, Jane me l’avait dit quand elle m’avait téléphoné, se justifia-t-il en croissant le regard de Korsak.
- Il y a peut-être quelque chose d’intéressant, murmura le vieil homme en glissant sa main dans le coin de la boîte. Une dent, dit-il en la tenant entre le pouce et l’index après avoir enfilé des gants.
Victorieux, Francky sortie un sac plastique de sa veste pour pouvoir y glisser la preuve.
- Si cette dent est celle de la dernière victime de l’arracheur. Nous pourrons faire sortir Jane de prison ! s’enjoua Francky.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)