Episode 3 : Partie 8

Publié par Moi sur 2 Mai 2014, 00:10am

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Fichier corrompu

Au commissariat, après avoir vérifié la corbeille de l’ordinateur de Torres, Frost conclue que si les vidéos étaient présentent sur le disque dur, Torres avait dût vider définitivement la corbeille de son ordinateur. Enfin, « définitivement » n’était peut-être pas le mot exact, car Barry savait très bien comment récupérer un fichier. En espérant que celui-ci n’ait pas été supprimé il y a trop longtemps et qu’aucune donnée n’ait été réécrite à l’emplacement du dît fichier. Le policier entra les différents noms des premières victimes avec des extensions différentes dans différents emplacement de l'ordinateur.. Il chercha tout d’abord à tâtons, et il trouva enfin quelques choses lorsqu'il tapa : « Mélinda.mov ». Il sélectionna la vidéo qui se trouvait dans « C:\Documents and Setting\Torres\Vidéos\Mélinda.mov », et cliqua sur « Restore by copying ». Quelques secondes plus tard après le téléchargement de la copie de la vidéo, Frost essaya de l’ouvrir mais le fichier était corrompu.

Merde, lâcha Barry énervé.
Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda Korsak qui était entré au moment où Frost exprimait sa frustration.
J’ai récupéré une vidéo sur l’ordinateur de Torres mais elle est corrompu, expliqua dépité le plus jeune des deux policiers.
Tu peux la réparer, non ? demanda le vieil homme en s’approchant.
Korsak, ce n’est pas comme une voiture, répliqua Frost. Tu ne peux pas ouvrir et voir ce qui fonctionne ou pas, ça prend du temps pour réparer un fichier endommagé et ils ne sont pas toujours récupérable, argumenta-t-il. Mais je peux essayer d’en trouver une autre, en attendant que le logiciel reconstitue la vidéo « Mélinda.mov ». continua-t-il avec espoir. Tu te souviens ce que Jane a dit quand elle nous a parlé des D.V.D. de Torres ? demanda-t-il en regardant Korsak un sourire au coin.
« Ce salaud a étiqueté ses vidéos « Mélinda » pour Mélinda From, « Mélinda n°2 » pour la deuxième victime, et ainsi de suite » !, s’exclama Korsak triomphant. Et en quoi ça nous aide ? demanda-t-il sans comprendre.
Si la vidéo « Mélinda.mov » c’est la vidéo de Mélinda From, expliqua Frost. Alors il suffit de taper : « Mélinda n°2.mov » dans « C:\Documents and Setting\Torres\Vidéos\Mélinda n°2.mov », et nous aurons la vidéo de Katrine Perman, la deuxième victime de l’arracheur, débita le jeune policier avant de cliquer sur « Restore by copying ». Et voilà ! s’exclama-t-il triomphant. Et merde ! désenchanta-t-il en voyant que la vidéo était dans le même état que l’autre. Bon dans ce cas, je vais employer les grands moyens, dit-il en s’étirant les doigts avant de les porter sur le clavier.

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Vous allez bien ? réitéra Casey en se plaçant devant Maura.
Colonel Jones ? s’étonna la jeune femme en reprenant quelques couleurs.
Vous pouvez m’appeler Casey, répondit-t-il pour apaiser l’atmosphère.
Que faîtes-vous là ? demanda la légiste sonnée. Jane n’est pas … .
Oui, je sais, comprit-il. Justement, je vous cherchais, je voulais savoir comment elle allait et vu l’heure tardive. Il fit une pause. J’imagine que là où est Jane elle ne peut pas recevoir de visites à cette heure, conclue-t-il. Qu’est-ce qui vous a effrayé, demanda-t-il inquiet.
C’est ..., commença-t-elle perturbée. Il faut que j’y aille ! s’exclama-t-elle en regardant sa montre avant de s’éloigner. Bonne soirée, finit-elle en traînant Jo Friday derrière elle et laissant l'officier à son interrogation. Elle devait parler à Frost ou à Korsak.

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Franckie Rizzoli arriva devant la maison d’ami de Maura, la mine grave, il frappa à la porte. Celle-ci s’ouvrit laissant entrevoir la chevelure d’Angela, lorsqu’elle remarqua que son fils était sur le seuil de la porte, elle lui ouvrit. Voyant le visage de son fils, la femme s’assit sur le canapé le visage dans ses mains :

Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Angela la voix tremblante.

Le policier s’assit à côté de sa mère et lui prit les mains dans les siennes.

Maman, commença-t-il le regard triste. Jane vient d’être transférer à Boston West … sa voix se brisa lorsqu’il vit le visage de sa mère.
Quoi ! lâcha-t-elle dans un mélange de sanglots et de colère. Ils ne peuvent pas ! s’effara Angela.

La mère de famille s’écroula sur l’épaule de son fils tout en pleurant et s’égosillant sur l’absurdité cruelle de la situation.

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