Episode 3 : Partie 3

Partie 3 : Transfert

Jane était restée éveiller toute la nuit seule dans sa cellule à repenser à la nuit qu’elle avait passée avec Maura avant d’être arrêté :

* * *

« La nuit commençait à tomber lorsque Maura s’allongea sur le lit à moitié nue suivit de Jane tout aussi peu vêtue. Leurs explorations se firent plus agiles et contrôlées, Jane glissa ses mains le long des courbes de la légiste tout en baisant chaque parcelle de peau qu’elle rencontrait. L’exploration de Jane arriva entre les cuisses de la légiste, celle-ci frissonna d’abord légèrement. Mais lorsque policière continua son chemin, Maura tremblait maintenant d’une toute autre manière. Jane arrêta tous mouvements et retira ses mains. Elle se mit sur le côté afin de regarder son amie. Celle-ci lui murmura de manière à peine audible « Je suis désolée », la policière lui fit comprendre d’un regard que ce n’était rien. Elle regarda la légiste et voulu l’enlacer mais cette dernière fuyait son regard, honteuse. « Maura, ce n’est rien » chuchota la policière à l’oreille de son amie qui acceptait enfin son étreinte. Elles étaient restées ainsi, profitant chacune de la présence de l’autre, jusqu’à ce qu’elles ne trouvent le sommeil. »

* * *

Tôt dans la matinée, l’agent Burck était descendu lui annoncer son transfert dans la prison pour femmes de Boston West.

• Quoi ?! lâcha la policière interloquée après l’annonce de l’agent Burck. Mais c’est la prison la plus anarchiste du Massachusetts ! s’exclama-t-elle outrée à l’agent légèrement amusé de l’autre coté des barreaux qui la retenaient. C’est les plus grandes criminelles qui sont enfermée là bas ! s’écria-t-elle à l’homme qui lui tournait maintenant le dos.
• Vous serez transférer à 10h30, lui apprit-il avant de refermer la porte derrière lui.

Jane s’allongea sur la baquette qui lui servait de lit, et commença à désespérer. Elle était arrêtée pouf meurtre et maintenant elle allait être enfermée dans le centre pénitencier pour femmes le plus dangereux du Massachusetts. Elle ne voyait pas comment elle pourrait se sortir cette situation. Ses pensées commençaient à vagabonder de part et d’autre lorsqu’elle entendit quelqu’un arriver :

• Lieutenant Rizzoli, commença l’agent Jackman. Ecartez vous de la porte s’il vous plait. demanda-t-il à la policière.
• Pourquoi ? Vous croyez que je vais vous sauter dessus ? ironisa-t-elle en s’éloignant de la porte pendant que l’agent Jackman entrait dans sa cellule.
• Mettez vos mains dans le dos, ordonna-t-il en sortant des menottes, Jane s’exécuta de peur d’empirer sa situation.

La policière à présent prisonnière avança et sortie de la cellule qui avait été sienne pendant plus d’une journée. Elle monta les escaliers suivis de l’agent Jackman. Ils longèrent les couloirs devant les regards curieux de personnes qu’ils rencontrèrent. La policière garda la tête haute face aux murmures et chuchotements qui balayaient sont passage. Plusieurs agents qu’elle ne connaissait pas la montrèrent du doigt telle une bête de foire particulièrement intrigante.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la sortie du bâtiment, son avocat et un autre agent vernirent prêter main forte à l’agent Jackman pour assurer la sécurité de la jeune femme aux mains liées dans le dos. L’avocat de Jane lui proposa de se couvrir le visage avant de sortir, mais cette dernière déclina la proposition. L’agent qui était resté muet ouvra la marche, suivit de Jane, de l’agent Jackman qui était à sa droite et de son avocat à sa gauche. Elle regretta bientôt sa décision d’avoir refusé de se caché le visage, car elle était maintenant mitrailler par les flashs d’une foule de journaliste qui attendait la sortie du lieutenant. Elle tenta tout de même de rester digne en ne répondant à aucune question des vautours avide d’un scoop qui l’entourait. Une chose assez simple car elle n’entendait que quelques bribes de mots par-ci, par-là. Désormais aveuglée par les flashes et sourde face au brouhaha qui l’entourait, elle ne savait combien de distance elle avait parcouru, ni combien ils lui en restaient avant d’arriver à la voiture qui organisait son transfert. Sa marche semblait durer une éternité lorsqu’elle entendit enfin la voix de l’agent Jackman accompagnée d’une sensation de pression sur l’arrière de sa tête.

• Baissez votre tête, avait-elle vaguement entendu, elle ne se laissa pas prier et se courba pour entrer dans la voiture.

Elle s’installa le plus confortablement possible sur la banquette arrière de la voiture fédérale. Maitre Carrus, entra de l’autre côté de la voiture et s’installa lui aussi à l’arrière du véhicule.