Retour à l’enquête
Frost et Korsak étaient installés à leurs bureaux. Francky quand à lui, semblait inquiet à la vue de la tournure des événements, il aperçut deux hommes faire irruption dans le commissariat. Sean et Matt, les deux frères du petit Eric étaient venus le récupérer.
- On nous a dit à la télé que l’on devait venir chercher Eric !, hurla le plus jeune des deux frères à l’entrée. Où est-ce qu’il est ? demanda-t-il à la femme de l’accueil.
- Messieurs, avant de pouvoir récupérer votre …
- Notre frère !, coupa Sean.
- Bien, avant que vous ne puissiez récupérer votre frère, vous devez tout d’abord le signaler à un policier, expliqua la femme impuissante. Et lorsqu’ils auront contrôler vos identités et que la protection de l’enfa …
- Quoi ? s’exclama le deuxième frère qui était resté muet jusqu’à présent. Nous sommes ses frères, et nous avons sa garde …
- Allons, allons, messieurs calmez vous, rassura Korsak en s’approchant des deux jeunes hommes. Ce n’est qu’une simple formalité. continua-t-il alors que Frost et Francky venaient à son renfort.
- Messieurs, votre frère est avec une assistante sociale, annonça Francky. La seule chose que vous devez faire c’est nous accompagner pour vérifier vos identités, commença-t-il. Et nous avons quelques questions à vous poser au sujet de vos demis-frères, Bart et Harry, ainsi que sur leur mère. expliqua-t-il.
- Quoi ? Qu’est-ce que les jumeaux viennent faire la dedans ? s’étonna le plus âgé des frères.
Jane sortie de chez Maura, les idées embrumées parce qu’il s’était passé. Elle revoyait en boucle la scène qu’elle venait de vivre, tout s’embrouillaient dans sa tête. Lorsqu’elle arriva au commissariat elle entendit des éclats de voix. Ces dernières la sortir de sa torpeur, elle pressa le pas et arriva devant Korsak alors que Francky et Frost accompagnaient deux hommes quelques peu énervés dans la salle d’interrogatoire.
- Qu’est ce qu’il ce passe ? demanda-t-elle à son ancien partenaire.
- C’est les frères du garçon, expliqua l’homme aux cheveux grisonnant. Ils sont un peu énervés mais ça devait aller, continua-t-il.
- Bien, et oh fait, l’enfant vous a dit quelques choses d’interressant ? demanda Jane.
- Non, enfin si, il nous a dit qu’il avait suivit ses frères jusqu’à la maison des Zamal mais d’après lui la famille Zamal était encore en vie lorsqu’ils sont partis. expliqua le policier.
- Ce n’était pas eux ? demanda la policière incrédule. Mais pourquoi l’enfant à été retrouvé dans la maison après les meurtres ?
- Ils n'a pas réussit à sortir car la femme avait fermé toute les issues à clefs après que Matt et Sean furent partie, expliqua-t-il.
- Attends, sérieusement ? Tu vas croire ce que ce gosse a dit ? Il doit surement protèger ses frères, débita la policière sceptique.
- Je ne sais pas, mais le docteur Pike veut nous voir, je crois qu’il a trouvé quelques choses. Annonça le policier. Mais enfaîte tu étais où hier ? demanda Korsak curieux.
- J’avais une urgence, expliqua-t-elle. Il veut nous voir maintenant ? dit Jane pour changer de sujet.
- Oui, annonça-t-il avant de se diriger vers la morgue. Tu entends quoi par urgence ? s’interrogea Korsak.
- C’est personnel, coupa Jane en lui emboîtant le pas.
Korsak ne chercha pas plus loin, et quelques instants plus tard, ils arrivèrent tout deux devant le docteur Pike.
- Bien vous êtes là, lieutenant Rizzoli et lieutenant Korsak, remarqua le vieil homme. Donc je vous ai appeler avec, cette chose, commença-t-il en désignant son portable sur la table. Pour vous parler de ces pauvres gens. Je peux vous dire avec quelle arme ils ont subit cette « décollation », comme l’écrivait les chrétiens ou ce qui était …
- Bien, le coupa Jane. Donc quelle sorte d’arme peut causer ces blessures ?
- A première vue, je dirais un sabre très bien aiguisé.
- Sans blague, bredouilla la policière exaspérée à son ancien partenaire qui paraissait amusé.
- Plus précisément un Bagua Dao le plus souvent utilisé lors d’un Bagua zhǎng qui signifie littéralement "huit palme trigramme». C’est l’un des trois principaux arts martiaux chinois … .
- Et quelle est la spécificité de cette arme ? demanda la policière.
- C’est l’un des plus grand sabre, plus d’un mètre de long, expliqua le vieil homme.
- Merci, dit Jane. Vous avez quelques choses d’autre ?
- Euh, oui, reprit le docteur Pike quelque peu perturbé. Les jeunes enfants ont été décapités d’une manière très nette, ce qui voudrait dire que le tueur est très exercé dans cet art martial. Alors la décapitation de la femme a été moins maîtrisée
- Maura avait déjà remarqué ça, sortit Jane à bout de nerf. Vous n’avez rien d’autre ? demanda-t-elle sèchement au remplaçant de son amie.
- Non, c’est tous avoua, le vieil homme dépité.
- Bien, donc merci, docteur Pike, lâcha Jane avant de tourner les talons sous le regard ébahit de son ancien coéquipier.
Jane sortit de la salle et se retrouva dans l’ascenseur sans qu’elle ne sache comment. Alors que les portes se refermèrent une main fit irruptions entre celles-ci. Korsak l’avait suivit après sa sortie soudaine de la morgue.
- Jane ? Ca ne va pas ? s’inquiéta le policier.
- Je vais très bien, mentit Jane.
- C’est à propos du docteur Isles ? demanda-t-il
Devant l’absence de réponses de la policière Korsak comprit et n’insista pas. Il relâcha les portes et celles-ci se refermèrent sur la policière qui se retrouva seule dans cet ascenseur.
- Mais, quelle idiote ! se blasphéma-t-elle. Quelle idiote ! se maudit-t-elle encore une fois en se tapant le crâne à l’aide de son poing.